Boulot façon « québécoise »

           Au cours de nos petites expériences de travail, nous avons pu constater que le rythme de travail est « assez élevé ». En effet, j’avais été averti par plusieurs personnes que les québécois n’étaient pas très productifs, Attention, je n’en fais pas une généralité, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit !!!!

J’étais un peu sceptique et me demandais ce qui pouvait bien expliquer ces dires. Mais maintenant que nous avons effectué plusieurs petits travails, nous pouvons à notre tour décrire « le travail à la québécoise ». Voici un aperçu des grands principes :

-         Le plus important, c’est de prendre son temps, ne pas aller trop vite, c’est obligatoire sinon les gens ne savent plus quoi nous donner à faire,

-         Savoir prendre des pauses (bon ça aussi, en France, nous sommes des spécialistes)

-         Enormément parler avec les gens, mais quand je dis parler, tu racontes ta vie,

-         Ne pas se dire je me dépêche de finir avant de partir, non, non, il vaut mieux attendre demain pour finir.

-         Les cadres, ici, partent à 16h -16h30 (pas tous évidement), Oui, oui, vous lisez bien, les gens ont une vie après le travail. Ça c’est plutôt un avantage.

-         En tout cas, il ne faut pas stresser et comme l’a si bien démontré notre ami, Jean de Lafontaine : « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Les Québécois appliquent très bien ce principe et dans un sens me direz-vous, n’ont-ils pas raison ? Au moins, ils profitent de la vie et ne font pas du travail une priorité.

C’était la pensée du jour, en direct de Montréal votre correspondant, Coco.

Voici un aperçu des cadences de travail, je me suis photographié en pleine action pour vous attester mes dires. Le rythme est infernal et j’ai du mal à tenir…..